Lettre de Biram Dah Abeid aux dirigeants de l’opposition mauritanienne.

Louange à Dieu, prière et paix sur le Messager d’Allah.

Biram Dah Abeid à la coalition des partis d’opposition mauritaniens.

 

Tout d’abord, je vous félicite pour votre vaillante résistance face à la machine à fraude du régime tyrannique et votre fermeté face à la propagande malveillante du chef du régime en déclin.

 

Et je vous conjure à l’unité en vue de la bataille du deuxième tour à l’issue victorieuse.

 

Je porte à la connaissance des présidents que les paliers de la bataille que je mène en compagnie des gens libres, tant au niveau international qu’en Mauritanie, et particulièrement les masses déshéritées , soumises au joug de l’exploitation et de la privation, confrontées au dictateur Mohamed ould Abdel Aziz, bataille au cours de laquelle le régime a utilisé ses victimes comme espions, sous couvert du noble métier de journaliste, instrumentalisant pour ce faire la justice ; je vous informe, dis-je, que les paliers de cette bataille n’ont point changé, de sorte que cela nécessite de solidarité pour qui n’y voit une raison d’exprimer sa solidarité dès le début. Aussi, ma position en faveur de tout opposant à ce régime maléfique, de quelque obédience soit-il, est un devoir et particulièrement au second tour de ces élections.

 

C’est un devoir dicté par la conscience, c’est aussi une décision du parti et l’orientation de mon organisation et j’en appelle à votre grandeur et à mon humble personne d’œuvrer en ce sens, sans aucune autre considération  et loin de tous calculs.

 

Ma cause face au chef de la tyrannie Mohamed ould Abdelaziz et de sa horde n’a pas enregistré de nouveau rebondissement nécessitant la solidarité de ceux qui ne l’étaient auparavant, et ce pour l’heure ce n’est pas une priorité. La priorité est de gagner le pari et notre soulèvement comme un seul homme pour ce qui reste de cette compétition électorale.

 

Par ailleurs, je suis à même de mener la bataille de la prison et la remporter tôt ou tard, comme d’habitude, contre le régime lâche qui se sert de ses geôliers espérant que leur zèle pourrait à notre capitulation. Nous vaincrons.

 

Biram Dah Abeid

Prison civile de Nouakchott

Le 09/09/2018

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